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Naychataqua

Naychataqua
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22 novembre 2014

Présentation

Je devrai surement commencer par cela, qui je suis?

Je m'appelle Naychataqua, (et je pense qu'on m'a fait à peu près toutes les blagues possibles et existantes sur mon prénom). J'ai 19 ans mais je suis dans cette période de transition qui prend tant de temps chez certaines personnes ou on commence (du moins on essaie) de ne plus se voir comme une ado, mais une femme. D'évoluer pour arriver à l'étape au-dessus. Ne plus dire "la fille qui" mais "la femme qui". On utilise tellement de paraphrases pour passer outre cette étape qu'il pourrait paraitre simple de l'occulter. On dit ''la meuf qui" (très délicat effectivement). On peut passer outre dans le langage encore que....

Quant à 19 ans on parle de soi comme une "femme" on clairement à l'impression de se voir supérieurement par rapport à soi-même mais aussi aux autres. Mais je suis actuellement en train d'obtenir mon bac +2 en littérature et y'en a assez de toujours se focaliser sur les regards des autres. Aujourd'hui je veux me construire, non pas en réaction des autres mais grâce à eux en partie.

Je pense, qu'on ne peut pas passer outre les autres. Autrui. On s'est construit par rapport à lui. Il n'y a qu'à voir les travaux de René Girard sur le désir mimétique. L'enfant apprend en voyant et analysant les autres. Et on est en perpétuel apprentissage, que ce soit socialement, professionnellement ou sentimentalement. Je ne veux pas renier l'influence des autres autour de moi. Je veux être capable d'entendre ce qu'ils ont à dire pour me faire évoluer, mais en même temps arriver à m'assumer en tant que femme, à faire mes choix seules. La relation à l'autre est pour moi une source conflictuelle, comme à chacun, j'en suis sure.

Je pense que pour résumé qui je suis, mon nom, mon âge et mon niveau d'étude devrait suffire. Ce n'est pas vraiment la finalité de mes écrits, c'est plus ce que je pense au quotidien, publié pour sortir de la pudeur naturelle dans laquelle je reste très souvent.

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22 novembre 2014

22 novembre 2014

C’est étonnant l’indécision. Ne pas pouvoir choisir. Oui, non, peut-être. Le plus étonnant, c’est surement comment l’être humain réagit à l’indécision. Il ne choisit rien. Je fais surement une généralité. Je ne fais rien. Sur le moment, je n'arrive plus à réfléchir, alors je passe à autre chose et j'abandonne, c'est tellement courant que je n'y fais même plus vraiment attention.
Mais je n'ai plus envie de continuer comme ça, j'ai envie de voir que je peux prendre du recul sur les choses en les écrivant, me rendre compte de ce qu'il se passe en ce moment, en passant par un blog pour écrire mes pensées, et le mettre à jour régulièrement, enfin essayer....

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